Qui est Maalesh?

Maalesh est né sous le nom de Othman Mohamed Elyas à Moroni (Grande Comore), de père comorien et de mère ougandaise, au sein d'une famille de sept enfants.

Dès l'âge de douze ans, il bascule corps et âme dans la musique en tant que choriste et percussionniste, puis guitariste et  auteur-compositeur -interprète.

Après de longs séjours à l'étranger (Kenya, Arabie Saoudite), il rentre définitivement aux Comores en 1989 et se consacre entièrement à la musique. Il acquière alors son surnom Maalesh, expression arabe qui veut dire "ce n'est pas grave" qui incite à la tolérance et à la compréhension. Ses maîtres "comoriens" sont alors Abou Chihabi et Boule des Iles, mais il a également beaucoup accompagné Salim Ali Amir, comme musicien.

Révélation de la 2ème édition MASA en 1995 à Abidjan et lauréat du grand prix "Découverte RFI 1995" à Dakar, Maalesh entame une tournée internationale avec la radio RFI en 1996. Il enregistre son premier album "Wassi Wassi" à Djibouti en 1998 et repart en tournée Africaine des Alliances & Centres Culturels Français (Madagascar, Ethiopie, Soudan, Kenya, Afrique du Sud...). Maalesh participe ensuite à de nombreux concerts à La Réunion et en France (New Morning..) et obtient le Grand Prix International du Festival Visa Francophone. Il réalise plusieurs tournées d'envergure aux Pays Bas (2003), au Canada (2005) et dans l'Océan Indien (2007). En 2008, il est  lauréat du 1er "PRIX MUSIQUES DE L'OCEAN INDIEN" et participe à de nombreux Festivals /scènes de référence en et dans l'Océan Indien (Musiques Métisses d'Angoulême, Francofolies de la Rochelle, Les Suds à Arles, SFINKS en Belgique, Fiestas des Suds à Marseille...). Après "Wassi Wassi", il a sorti 3 albums "Nawambe", "YELELA", puis "Ntsobwe" et plusieurs clips "Cosa sia", "Danse capote", "Ntsobwe".

Il travaille depuis plusieurs années avec l'Ecole de Musique à Mayotte avec laquelle il mène plusieurs projets : interventions en milieu scolaire, stages de chant, album "les 4 Ils - Afrique du Soleil levant" regroupant 4 artistes des 4 îles Comores, Spectacle musique et chant "le boutre de la parole" avec l'écrivain Salim Hatubou, joué au Festival off d'Avignon.

Sa musique, ses mélodies métissent les rythmes d'Afrique et d'Orient, se nourrissent au plus profond de ses racines, se colorent au gré des voyages et s'enrichissent d'une curiosité toujours vive.

Parlant couramment cinq langues, ses chansons dénoncent l'injustice, la corruption, l'hypocrisie et la bêtise humaine, mais prônent également des valeurs plus paisibles comme la fraternité, l'amour, la contemplation, la paix et toujours l'amour de son pays. Elles sont interprétées indifféremment au gré de son inspiration en comorien, swahili, arabe, anglais, français et même italien . Au carrefour de nombreuses influences, Maalesh a su créer un style musical acoustique à la fois classique et moderne, intemporel et universel.

Père de 6 enfants, Maalesh est aussi un soutien et guide pour sa famille. C'est un citoyen engagé et responsable, préoccupé de l'avenir de la jeunesse de son pays et de la préservation de la beauté du patrimoine naturel et culturel des Comores.

Nommé ambassadeur de la culture à tire honorifique et en récompense de sa carrière, il soutient depuis longtemps par sa réputation plusieurs associations villageoises, caritatives ou ONG de développement. Il met son talent au service de grandes causes, comme la lutte contre le sida, pour promouvoir l'éducation ou plus récemment pour aider les enfants malades et contre la déforestation.

Depuis 2011, il s'est engagé pour la création du Centre de Création Culturelle et Artistique des Comores, le CCAC Mavuna -sis à Moroni, dont il est un des membres fondateurs et père spirituel, aux côtés du comédien Soumette Ahmed et de nombreux artistes confirmés. Ce centre accueille et appuie de nombreux artistes en herbe ou professionnels et est régulièrement soutenu par des professionnels français. 

Artiste engagé et citoyen militant de longue date, fin 2015 il décide d'entrer en politique pour la première fois, en se présentant aux éléctions des gouverneurs à Ngazidja. 

Après avoir dénoncé par le verbe la corruption, la gabegie, l'hypocrisie, la ventocratie - après avoir parcouru le monde et son pays, observé et discuté avec la population, les dirigeants, les bailleurs de fonds sur ce qui fonctionne ou non, il s'engage désormais par les actes et propose un programme tourné vers l'action et des priorités essentielles pour porter secours à son île natale de Ngazidja, et par delà aux Comores.


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